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 Chevaux maltraités

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*Vive la Vie*
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MessageSujet: Chevaux maltraités   Chevaux maltraités Icon_minitimeDim 23 Mar - 9:02

GENÈVE

15 chevaux maltraités en France voisine
Image © Michel Perret

Des membres du Refuge de Darwyn prennent soin des chevaux qui leur ont été confiés par le Service vétérinaire français. Ces bêtes se trouvent dans un endroit tenu secret en France voisine.A+ A- Imprimer RSS Envoyer Recommander Réagir Sur le web
Refuge de DarwinLe Refuge de Darwyn, qui accueille les chevaux maltraités, se voit confier quinze animaux retirés au propriétaire d'un centre équestre français


Fabiano Citroni - le 21 mars 2008, 22h36
Le Matin


5 commentaires


Fondatrice et présidente du Refuge de Darwyn - premier centre d'accueil de chevaux maltraités en Suisse -, Anouk Thibaud-Millet n'avait jamais affronté une situation d'une telle envergure. «Le refuge a été créé en 2000 et c'est la première fois que je dois secourir, d'un coup, 15 chevaux maigres, pas soignés et en état de souffrance», confie la Genevoise.

«Les chevaux n'avaient pas de litière ni d'eau à disposition. Tous étaient maigres, voire très maigres»

Anouk Thibaud-Millet, présidente du Refuge de Darwyn
L'affaire remonte au 10 février. «Lors d'un rendez-vous avec le Service vétérinaire de la préfecture de la Savoie, j'ai évoqué le cas d'un centre équestre dont le patron, semble-t-il, négligeait ses équidés. J'ai ajouté que, en cas de besoin, j'offrais mes services», raconte Anouk Thibaud-Millet. Le 22 février, le Service vétérinaire effectue une visite d'inspection des animaux du centre équestre en question, situé en France voisine. Le constat est sans appel: les animaux sont «maigres, en état de souffrance et dénutris». Le propriétaire reçoit un avertissement.

Poney mort sous le fumier
Le 5 mars, nouvelle visite surprise du Service vétérinaire. Il relève qu'«aucune amélioration des conditions de détention des équidés détenus n'a été constatée». C'en est trop. La préfecture de la Savoie sévit et confie les chevaux au Refuge de Darwyn «dans le but de les placer dans des conditions conformes à leurs besoins physiologiques. Ce retrait est réalisé dans l'attente d'une décision judiciaire.»

«Les chevaux n'avaient pas de litière ni d'eau à disposition. Ils étaient nourris occasionnellement et attachés en stalles sur le béton. Certains étaient blessés. Tous étaient maigres, voire très maigres. Ils manquaient de soins: ils avaient des sabots hyperlongs et des clous encore dans les pieds. Malgré cela, ils étaient toujours montés par des clients. Ce n'est pas normal. Il y avait même un poney mort sous le fumier», confie Anouk Thibaud-Millet.

«Nous ne roulons pas sur l'or»
Où les animaux ont-ils été placés? «Ils ont été recueillis par des amis du refuge. Mais, par crainte de représailles, je ne tiens pas à dévoiler l'endroit.» Comment se portent les bêtes? «Elles ont de nouveau le moral. Elles ont de l'herbe à manger et du foin. On leur donne du grain deux fois par jour. Quant aux voisins, ils leur amènent des pommes, des carottes et du pain. Certains chevaux ont commencé à prendre du poids.»

Selon la décision de la préfecture, les frais inhérents au retrait - transport, frais de pension, soins vétérinaires - sont «à la charge du détenteur des animaux». Mais Anouk Thibaud-Millet ne se fait pas trop d'illusions. «Au final, c'est souvent le refuge qui doit casquer. Pourtant, nous ne roulons pas sur l'or. Car nous ne touchons pas de subventions. Nous comptons sur les dons et les bénévoles.»

Et pourquoi le refuge genevois secourt-il des chevaux maltraités de l'autre côté de la frontière? «Peu importe qu'ils se trouvent en France ou en Suisse, répond Anouk Thibaud-Millet. Mon job, c'est de sauver les chevaux maltraités.»

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