Le dossier sur les chiens a été fatal à la vétérinaire canto

Le dossier sur les chiens a été fatal à la vétérinaire cantonale

Chiens - Trop de tensions? Astrid Rod perd son poste.

laurence bézaguet et catherine focas
Publié le 06 décembre 2006

Son patron Robert Cramer nous avait dit récemment qu'Astrid Rod était «une personne extrêmement compétente» (La Tribune du 9 novembre). Mais, on la sentait de plus en plus muselée. Une chose est sûre aujourd'hui: Astrid Rod n'occupera bientôt plus la fonction de vétérinaire cantonale!


La vétérinaire cantonale Astrid Rod. © Pascal Frautschi
La spécialiste a-t-elle été mise à l'écart pour ses divergences avec le Conseil d'Etat, notamment concernant le port de la muselière? La haut-fonctionnaire est-elle épuisée par la polémique autour des molosses? Difficile de se prononcer puisque ni Astrid Rod, ni Robert Cramer ne nous ont rappelés mardi. Le conseiller d'Etat nous avait toutefois informé lors de sa récente interview qu'«Astrid Rod vivait difficilement sa grande visibilité».

L'information des plus sibyllines qui nous est parvenue, hier en fin d'après-midi dans un communiqué du Département du territoire, ne nous est pas d'un grand secours. «Après avoir dirigé et contribué au développement des missions de l'Office vétérinaire cantonal (OVC) pendant plus de 17 ans, Mme Astrid Rod recentrera ses activités au sein de l'Etat de Genève sur son métier de vétérinaire. Le poste de vétérinaire cantonal sera repourvu au cours du premier semestre 2007 et le secteur de la santé animale continuera à être l'un des points forts de la thématique agricole du département.»

Que deviendra vraiment Astrid Rod? «Les contours de sa future carrière ne sont pas déterminés dans le détail», répond le secrétaire général du Département du territoire, Philippe Matthey. Elle pourra peut-être rester à l'OVC ou se retrouver au Département de l'économie et de la santé à travailler avec le pharmacien ou le chimiste cantonal dans le domaine de l'inspection des denrées alimentaires et de l'hygiène des viandes.»